"AUCUN PEUPLE NE NAIT BONNE NATION, AUCUN HOMME NE NAIT BON CITOYEN, MAIS POUR TOUS LES DEUX C'EST UN PROCESSUS. UNE SOCIÉTÉ QUI SE COUPE DE SA JEUNESSE BRISE SA LIGNE DE VIE" Koffi ANNAN Ancien SG de l'ONU

samedi 26 novembre 2011

Quand le mariage devient une affaire de millions

Société de l'homme et de la femme qui s'unissent pour perpétuer leur espèce, pour s'aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie et pour partager leur commune destinée, Le mariage fait partie de l'un des plus grands actes que nous pourrions poser ici bas. Pendant la période des grandes vacances scolaires, les cérémonies de mariages sont constatées ça et là. En effet, beaucoup de jeunes choisissent ce moment pour convoler en justes noces. Très bonne chose. Mais le hic est qu'il a été constaté que la plus part de ces mariages durent à peine un an. Surtout lorsqu'on sait que se marier à Niamey n'est pas chose hardie. Parfois, toutes ces dépenses se font avec la complicité du jeune marié. On à l'impression que le mariage est devenu une sorte de défi où il faut " montrer qu'on a l'argent " alors qu'en réalité, lorsque la " Amaria " sera chez le " Ango ", elle ne trouvera qu'un homme ruiné et criblé de dettes. L'argent s'est-il substitué à l'amour ? Le mariage à Niamey est tellement cher que bon nombre de jeunes hésitent à se lancer. A une dot colossale viennent se greffer des dépenses inutiles souvent prétexter par la tradition (valises, uniforme, foyandi, roti, escorte, orchestre, cocktail,…). Pour avoir une idée de la cherté du mariage à Niamey, prenons l'exemple de ce jeune informaticien qui s'est marié. Esquivons quelques unes des dépenses qu'il a effectué dans le cadre de la célébration de son mariage :
- Pour demander la main de la jeune fille : 50. 000F
- Dot : 600.000F
- Valise : 400.000F
- Fatiha : 100.000F
- Orchestre : 100.000F
- Mets de la cérémonie : 500.000F
1.750.000Fcfa pour un mariage, dans un pays classé parmi les derniers de la planète.
Il est grand temps de mettre de coté ces pratiques qui n'entachent en rien la validité du mariage. Au contraire, cela encouragera beaucoup de célibats à se marier au risque de voir le nombre de "vielles filles" s'accroitre dans une société majoritairement féminine. Justement, au sujet d'adoucissement des dépenses liées au mariage, on s'en souvient l'ancien Administrateur délégué de la Communauté Urbaine de Niamey a mi en place un comité composé d'autorités coutumières (chefs de quartiers, marabouts…) et administratives, à l'effet d'examiner et trouver une solution à cette situation. C'est ainsi qu'ils avaient proposé comme solution, la fixation des dépenses liées au mariage à 200 000Fcfa, l'interdiction d'animations orchestrales et escortes de la jeunes mariée. A ce que nous sachions, aucunes de ces mesures n'est respectée. Où est donc passé ce comité et ses décisions ? Les niameéns ne l'ont - ils pas accueilli favorablement? Certainement. Dommage, c'était pourtant une occasion d'offrir aux jeunes la chance de se marier plutôt que de s'entrainer dans des liaisons incertaines peu métrisable et pouvant engendrer des conséquences néfastes. En tout cas le mariage à Niamey demeure d'un grand parcours du combattant. Quand à ceux qui pensent être plus malins, ils retournent au bercail (le village) pour accéder à cette étape importante de leur vie. Surprise ! Niamey à " contaminée " les campagnes, même au village, le mariage est devenu une affaire de billets. La déception, c'est quelques temps ou parfois la nuit même de la noce, après avoir surmonté toutes ces épreuves, que les jeunes mariés se mettent à l'évidence qu'ils n'avaient pas fait le bon choix. Selon des spécialistes de la chose, cela est dû au fait que les fiancées ne prennent pas le temps de se connaitre, il y a aussi le mariage précoce, la violence de l'homme sur son épouse, la polygamie ou encore l'adultère. Au Niger, la tradition impose à l'homme la prise en charge complète de son épouse, le non respect de ce principe a eu pour conséquences la dissolution de nombreux mariages.
Les mariages ne sont pas faits pour être rompus, il est alors préférable de prendre son temps avant de se lancer, car quand on se marie, c'est “pour le meilleur et pour le pire”.
Par I.A

ENFIN...

Le Niger se qualifie à une phase finale de la coupe d'Afrique des nations. Après plus d'un demi-siècle d'attente, le Niger sera cette fois-ci de la partie. Fini le temps où nous allons venir nous asseoir devant les écrans et supporter d'autres équipes, à présent nous allons supporter notre équipe : le MENA du Niger. Et oui, en janvier 2012 le drapeau Nigérien flottera aux cotés des autres nations du football à l'occasion de la CAN Gabon-Guinée Equatorial Orange 2012. Comment en sommes nous arrivé là ? Récapitulons. Après le tirage au sort pour ces qualificatifs, le MENA s'est trouvé dans le groupe G avec la Sierra Leone, l'Afrique du Sud, les pharaons d’Egypte. Premier match Afrique du Sud -Niger 2-0. Nous n'allons commencer proprement ces qualificatifs qu'ici à Niamey le 10 octobre 2010 où à l’occasion de la deuxième journée, " le fleuve Niger englouti le Nil " En d'autres termes, le Mena brise le mythe égyptien en les battant 1-0.
27 Mars 2011 toujours au stade général seyni Kountché, l'équipe siérra léonaise s'est inclinée 3-1 à lors de la troisième journée, le Niger occupe alors la deuxième place du groupe avec 6 points. Nous avons perdu en match retour 1-0 en sierra Leonne le 4 juin 2011 mais gardons toujours la deuxième place. Le 3 septembre, les sud africains ne ferront pas l'exception, ils s'inclinent 2-1 face au MENA ici même à Niamey. Nous nous reclassons alors premier du groupe avec 9 points et préparons sereinement la sixième et dernière journée de ces préliminaires prévue pour le 7 octobre en face des égyptiens chez eux, cette journée s'avère très décisive. Une rencontre que nous allons finalement perdre 3-0 malgré toutes nos occasions de but.A la fin de ce match, nous étions tous triste, déçu et découragé. Certains des joueurs commencaient déja à demander pardon au peuple nigerien. Pour nous avec cette défaite on ne peut prétendre se qualifier. Jusqu'à ce que d'autres événements viennent changer la done.
Dans l'autre match du groupe, le résultat du match qui s'est soldé sur un score nul et vierge entre l'Afrique du Sud et la Sierra Léone allait sceller définitivement le sort du groupe G. A égalité de points, 9 points chacun, le Niger, l'Afrique du sud et la Sierra Léone ont été départagé par les points pris lors des confrontations entre eux comme le stipule le règlement de la compétition en son article 14.
Par conséquent, le Niger garde la 1ère place et se qualifie directement. La qualification acquise malgré la lourde défaite au Caire est méritée. Les nigériens ont accompli un grand exploit en finissant 1er de leur poule comportant l'Egypte tenante du titre et septuple vainqueur (record absolu) et l'Afrique du Sud qui vient d'organiser la coupe du monde 2010. A leur retour à Niamey, les joueurs du MENA national ont été accueilli en héros nationaux et un grand concert leur à été offert au palais des congrès.
Cependant, la défaite du Caire constitue un avertissement pour le Niger.
Il sied maintenant de tirer les enseignements en toute lucidité pour renforcer ce qui a marché durant ces éliminatoires et corriger les failles constatées afin d'aller encore de l'avant.
Car il reste du chemin.

Le plat favoris des jeunes

Le niébé occupe une place importante dans l'alimentation des populations nigériennes en particulier chez les jeunes qui en font leur compagnon dans les fadas et autres lieux de rencontre. Parmi les différentes manières de préparer le niébé, il ya surtout deux qui ont beaucoup intéressés les jeunes à savoir celle qu'on appelle " niébé " qui est préparé avec du riz et celle appelée " watché Hari-Hari " ou " ka'aba " qui est mélangé soit avec du gari soit avec la mayonnaise et du pain. Quelque soit la manière dont elle est préparée, l'huile le piment, l'arome, l'oignon, et dans la mesure du possible la sardine à huile sont les ingrédients nécessaire pour accompagner notre plat. Que sa soit dans la journée ou à une certaine heure tardive de la nuit, autant que faire se peut, les jeunes cotisent leur sous afin que la marmite soit posée. Aujourd'hui, on peut affirmer sans se tromper que les garçons maitrisent la préparation du niébé mieux que les filles. Cependant, lorsqu'ils ne disposent pas assez de temps ou lorsqu'il ya assez de moyens, ils font recours au " watché Hari-Hari " dont le commerce est devenu très florissant. En plus, le niébé est devenu un plat qu'il faut ajouter dans les budgets des cérémonies de mariages et baptêmes. En effet, à la veille de ces évènements, les jeunes exigent que le niébé soit posé lors du veillé nocturne. Mieux, le niébé est le seul plat que les jeunes peuvent manger autant de fois sans se lasser en témoigne le sérieux qui les anime lorsqu'il faut décider pour poser du niébé. Ainsi pour la petite histoire, un gars après le voyage de ses parents s'est retrouvé seul avec la bonne à la maison. Le premier jour, elle se présenta devant le gars pour savoir le plat qu'elle devait préparer pour midi et sans hésiter celui-ci lui répondit niébé ; le soir pour la même question la réponse n'a pas changé. Le lendemain, de bonne heure la bonne se présenta à nouveau devant le gars pour le menu ; après quelque hésitation il lui dit de préparer du niébé et c'est ce qui fut fait. Le soir elle se présenta pour le menu mais cette fois si il lui répond par une question : qu'as-tu préparé ce matin ? Elle répondit niébé et il lui dit d'aller préparer la même chose. Le 3ièm jour comme elle pouvait s'y attendre le plat du jour était niébé ; discrètement elle déposa sa tasse, s'enfouit et notre ami ne la verra qu'à l'arrivée de ses parents et celle-ci n'a pas eu du mal à se faire comprendre par sa patronne. Malheureusement on assiste à une flambée des prix des produits du niébé d'où une implication de tous s'avère nécessaire afin que le niébé aussi ne soit pas un plat réservé.

Par Adam SANOU

“La militarisation“de l’emploi des jeunes

Le fort taux de chômage que vivent les jeunes est de plus en plus devenu un phénomène de société. En effet, le chômage touche toute la jeunesse nigérienne. Cela, provoque une ruée des jeunes vers le métier militaire ou para militaire. Il est devenu évident que la majeur partie des jeunes aspirent à rejoindre l'armée et les autres corps. Cela s'explique par le fait que ces corps offrent une sécurité d'emploi pour les jeunes. Aussi, du point de vue du niveau scolaire, il est plus aisé d'accéder aux métiers des armées qu'aux autres métiers. Cependant, cet état de fait constitue un problème pour la future élite de ce pays. En effet, le fait que pour intégrer le métier militaire, il n'est pas exigé d'avoir des diplômes universitaire, les jeunes se contentent d'avoir le minimum scolaire. Ils ne sont pas trop intéressés par l'idée d'études supérieures. Cela, à la longue risque de répercuter sur la quantité de cadres compétents devant servir le Niger. Il s'avère alors nécessaire que l'Etat soit regardant par rapport à cette situation.

Interdiction de vente du carburant dans la rue : Quelle alternative pour les revendeurs

Il vous souviendra que lors d'un Conseil des ministres, il a été décidé d'interdire la vente du carburant illégale dans les rues de Niamey (qui proviendrait du carburant fraudé) . L'interdiction de vente de ce carburant vient à point nommé car il contribuera à améliorer les recettes de nos finances publiques et aussi à éloigner ces jeunes des produits hautement dangereux. Mais seulement voila, ce métier fait parti de l'une des principales activités des jeunes poussés pour la plus part par le manque crucial de job. La vente de ce carburant fait vivre beaucoup de familles. parmi ces revendeurs il y en a ceux qui ont fuient les combats en terre Libyenne..Ll'un d'entre eux s'etait confié à nous en ces termes : "les autorités nous ont dit de revenir à la maison et qu'il y aura du travail pour tout le monde, une fois revenu, nous n'avons rien vu. pour ne pas rester sans rien faire on s'est mi à revendre ce carburant qu'on achète auprès des stations. Aujourd'hui ils nous disent de ne plus pratiquer ce métier, que veulent-ils qu'on fasse?
combien sont-ils comme ce jeune homme? certainement beaucoup. Alors, cette mesure doit être suivie d'une proposition concrète de réorientation vers d'autres activités, surtout quand on sait que le Chef de L'Etat a promis 50 000 emplois.

Par Moctar HAMIDOU

LA REPARATION DES MOTOS

Depuis un certain temps, on constate multiplication des ateliers de réparation des motos. Cela peut s'expliquer par deux raisons pincipales. D'abord par ce que le mot chômage rime avec la jeunesse, la plus part de ces mécaniciens sont des jeunes. Poussés par le problème d'emploi, ils se dirigent vers cette profession. Ensuite par ce que " les motos chinoises" moins chères envahissent nos marchés. Ce qui du coup provoque l'agrandissement du parc des engins à deux roues, nécessitant par conséquent un grand nombre de réparateurs pour leur entretien. Pourtant, en remontant de quelques années en arrière, on constatera que ce métier tout comme celui de vulcanisateur étaient laissés aux expatriés, mais aujourd'hui les jeunes nigériens sont les plus nombreux. En prenant conscience qu'il n'y a pas de sous métier, ces jeunes se rendent utile à eux-mêmes et à la société toute entière qui a tant besoin de la jeunesse pour son développement.
Par la Rédaction

20 ans aprés la conference nationale : le bilan

La conférence nationale fait partie de l'histoire d'un peuple et d'un pays digne d'être célébrée et commémorée, c'est un pan du passé de la nation qui mérite d'être ressassé. Les premières autorités de la 7ème République ont le mérite aujourd'hui d'y avoir pensé et d'y consacrer du temps, de l'énergie et de l'argent. Cependant, la principale question qui vient à l'esprit de ceux qui ont vécu ces moments d'extase démocratique est : quelles sont les acquis de la conférence et que sont-ils devenus à l'épreuve du temps ? D'ailleurs, les réponses à une telle question intéresseraient aussi des millions de jeunes d'après conférence aujourd'hui sur le point d'être dans la vie active. Oui, 20ans après, qu'est-ce qui reste de l'héritage de la conférence nationale ? Pas grand-chose, disons le tout net. Cela n'enlève en rien au mérite de la conférence nationale. Cette dernière a été l'aboutissement d'un processus et le point de départ d'un autre, c'est-à-dire le fruit d'une aspiration légitime et populaire menée par les forces vives de la nation, les forces progressistes mais aussi, le début de la formalisation de la démocratie au Niger. La conférence Nationale souveraine a été l'occasion unique et historique d'un débat ouvert et franc entre toutes les composantes de la nation, elle a libéré la parole et les opinions, elle a conduit à l'installation d'un contexte démocratique. Les acquis formels de la conférence nationale s'arrêtent là. 98 jours d'empoignades, de débats, de discussions mais aussi (reconnaissons le) de déchirement étaient nécessaire à l'époque pour partir sur des nouvelles bases. Mais apparemment insuffisant pour apporter le vraie changement auquel aspirait légitimement le peuple de la nation nigérienne. En effet, il aurait fallu que les acteurs aillent au-delà des désidératas conjoncturels pour faire une vraie révolution. Une révolution dans les mentalités, une révolution dans les mœurs sociopolitiques, une révolution dans les actes. Cette révolution, les nigériens n'ont jamais pu la réaliser en 20ans malgré les bonnes résolutions de la conférence nationale souveraine et le chemin qu'elle semblait avoir pourtant tracé. Les nouveaux maitres se sont confondus à ceux d'hier, les sauveurs ont repris les habilles des anciens bourreaux. Aujourd'hui, comme avant la conférence nationale, l'impunité est érigée en règle, la corruption en vertu. Le développement socioéconomique et le bien être qu'on a promis aux nigériens restent un mirage. Le pays n'a jamais pu décoller de la dernière place du classement de l'indice de développement humain. Même le processus démocratique qu'on disait irréversible à connu plusieurs assauts. Trois coups d'Etat suivis de trois transitions, quatre Républiques et autant de constitutions épuisées en seulement 20 ans. Heureusement, le peuple à tenu bon, il reste debout malgré les déceptions, malgré les rêves brisés et les promesses non tenues. Peut être que ce régime va changer les choses, peut être que la 7ème République est la bonne. En tout cas, elle s'est largement inspirée des erreurs du passé dit-on. Cette fois pour tirer un bilan, le vœu des nigériens ce que le prochain rendez-vous ne soit pas dans 20 ans mais en 2016 date des prochaines élections générales.

Par Abdourahamane
YOUNOUSSA

LE NIGER

Empruntant son nom au grand fleuve qui le traverse sur 550 Km, le Niger est un pays sans littoral, s'étirant entre le Sahel et le Sahara. Cette position géographique fait du Niger le trait d'union entre l'Afrique subsaharienne et le Maghreb. Immense territoire de 1.267.000 Km², le Niger compte 15.306.252 habitants, repartis sur à peine le quart de sa superficie, soit une densité de 11,6 habitants par Km². Le vaste Sud, désertique et montagneux, abrite très peu de population. Les terres de l'Aïr, ont jadis vécu les premiers frémissements de l'Humanité, en témoigne le cimetière des dinosaures à Aderbisnate. Humides et verdoyants aux premiers âges, l'Aïr et le Ténéré sont de nos jours habités exclusivement par les Touaregs. Peuple nomade et guerrier, les touaregs vivaient de razzias ; les différentes sécheresses ont poussé certains d'entre eux à la sédentarisation. Au Sud, se trouvent les grandes cités Haoussa. Peuplant d'anciens royaumes indépendants, disséminés dans une grande partie de l'Ouest Africain, les Haoussa sont d'habiles commerçants. L'hégémonie des Etats Haoussa prit fin au 19ème siècle suite aux assauts Peulhs menés par Ousmane Dan Fodio. Les Haoussa composent à moitié la population du Niger.
Les Zarma et les Songhaï, vivent le long du fleuve jusqu'aux confins de la frontière du Bénin. Agriculteurs, pécheurs et éleveurs, les Zarma et les Songhaï partagent une grande similitude dans leur mode de vie. Ils seraient venus du Mali sous la conduite du Zarmakoye Sambo plus connu sous le nom de Mali-Béro. Les Peulh, les Kanouri, les Gourmantché, les Toubou, les Arabes constituent les autres ethnies du Niger. La vie de ce pays en plein cœur du Sahel est rythmée par la cure salée, le Sharo, le Gueroual, la Fantasia Kanouri, autant de fêtes de réjouissance populaire. L'Air, le Ténéré et le parc du ''W'' relèvent du patrimoine mondial, faisant du Niger une destination touristique de choix. Ancienne colonie Française, le Niger est indépendant depuis le 3 Aout 1960. Au Niger plus de 52% de la population a moins de 15 ans. Inégalement repartie sur le territoire national, cette population est à 80,2% rurale, contre seulement 19,8% dans les centres urbains. D'où un fort besoin en investissements dans les structures sociales de base.
Malgré la faiblesse de son économie, le Niger réalise d'encourageants progrès dans ses efforts tendant à améliorer les conditions de vie de ses habitants :
- Un taux de couverture sanitaire globale de 71,06%
- Un taux de couverture en infrastructures hydrauliques de 62%.
Ce pendant, venez voir là où par exemple:
La tradition riche de la culture du Niger est bien préservée par le Gouvernement du Niger. Ce beau pays où les visiteurs reçoivent une vision de la culture du Niger aux festivals colorés. Une nation où l'Islam est la religion prédominante. Ce pays qui accueille toujours la participation des gens d'autres religions aux festivals traditionnels. Les Chrétiens du Niger peuvent apprécier le festival de Noël dans le même esprit que les Musulmans prennent part aux festivals de l’Islam. Les arts et la musique du Niger avec leurs formes différentes ajoutent le prestige à la culture nigeriénne. L'étalage des équipements de musique, l'art ancestral, les armes dans les musées du Niger exposent la tradition du Niger à la jeune génération et aux touristes étrangers.

En dépit de la détresse économique, les nomades du Niger contribuent toujours à la culture Nigeriénne. Les nomades qui vivent grâce au bétail ont été la source importante d'art et de musique au Niger. Les festivals annuels traditionnels comme la Cure Salée et le Hotungo sont tenus jusqu'à cette date par les nomades. Cet étalage riche de la culture nigeriénne attire des touristes dans leur grans nombre chaque année.

L'Art Rupestre au Niger était toujours l’un des repères de ce pays. Une évaluation de l'âge préhistorique peut déterminér des gravures Rupestre au Niger. Cette forme unique de culture dans les clairières a aussi été une inspiration pour les poètes depuis une éternité.

Par Abdoul Nasser ANOU