"AUCUN PEUPLE NE NAIT BONNE NATION, AUCUN HOMME NE NAIT BON CITOYEN, MAIS POUR TOUS LES DEUX C'EST UN PROCESSUS. UNE SOCIÉTÉ QUI SE COUPE DE SA JEUNESSE BRISE SA LIGNE DE VIE" Koffi ANNAN Ancien SG de l'ONU

samedi 26 novembre 2011

Quand le mariage devient une affaire de millions

Société de l'homme et de la femme qui s'unissent pour perpétuer leur espèce, pour s'aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie et pour partager leur commune destinée, Le mariage fait partie de l'un des plus grands actes que nous pourrions poser ici bas. Pendant la période des grandes vacances scolaires, les cérémonies de mariages sont constatées ça et là. En effet, beaucoup de jeunes choisissent ce moment pour convoler en justes noces. Très bonne chose. Mais le hic est qu'il a été constaté que la plus part de ces mariages durent à peine un an. Surtout lorsqu'on sait que se marier à Niamey n'est pas chose hardie. Parfois, toutes ces dépenses se font avec la complicité du jeune marié. On à l'impression que le mariage est devenu une sorte de défi où il faut " montrer qu'on a l'argent " alors qu'en réalité, lorsque la " Amaria " sera chez le " Ango ", elle ne trouvera qu'un homme ruiné et criblé de dettes. L'argent s'est-il substitué à l'amour ? Le mariage à Niamey est tellement cher que bon nombre de jeunes hésitent à se lancer. A une dot colossale viennent se greffer des dépenses inutiles souvent prétexter par la tradition (valises, uniforme, foyandi, roti, escorte, orchestre, cocktail,…). Pour avoir une idée de la cherté du mariage à Niamey, prenons l'exemple de ce jeune informaticien qui s'est marié. Esquivons quelques unes des dépenses qu'il a effectué dans le cadre de la célébration de son mariage :
- Pour demander la main de la jeune fille : 50. 000F
- Dot : 600.000F
- Valise : 400.000F
- Fatiha : 100.000F
- Orchestre : 100.000F
- Mets de la cérémonie : 500.000F
1.750.000Fcfa pour un mariage, dans un pays classé parmi les derniers de la planète.
Il est grand temps de mettre de coté ces pratiques qui n'entachent en rien la validité du mariage. Au contraire, cela encouragera beaucoup de célibats à se marier au risque de voir le nombre de "vielles filles" s'accroitre dans une société majoritairement féminine. Justement, au sujet d'adoucissement des dépenses liées au mariage, on s'en souvient l'ancien Administrateur délégué de la Communauté Urbaine de Niamey a mi en place un comité composé d'autorités coutumières (chefs de quartiers, marabouts…) et administratives, à l'effet d'examiner et trouver une solution à cette situation. C'est ainsi qu'ils avaient proposé comme solution, la fixation des dépenses liées au mariage à 200 000Fcfa, l'interdiction d'animations orchestrales et escortes de la jeunes mariée. A ce que nous sachions, aucunes de ces mesures n'est respectée. Où est donc passé ce comité et ses décisions ? Les niameéns ne l'ont - ils pas accueilli favorablement? Certainement. Dommage, c'était pourtant une occasion d'offrir aux jeunes la chance de se marier plutôt que de s'entrainer dans des liaisons incertaines peu métrisable et pouvant engendrer des conséquences néfastes. En tout cas le mariage à Niamey demeure d'un grand parcours du combattant. Quand à ceux qui pensent être plus malins, ils retournent au bercail (le village) pour accéder à cette étape importante de leur vie. Surprise ! Niamey à " contaminée " les campagnes, même au village, le mariage est devenu une affaire de billets. La déception, c'est quelques temps ou parfois la nuit même de la noce, après avoir surmonté toutes ces épreuves, que les jeunes mariés se mettent à l'évidence qu'ils n'avaient pas fait le bon choix. Selon des spécialistes de la chose, cela est dû au fait que les fiancées ne prennent pas le temps de se connaitre, il y a aussi le mariage précoce, la violence de l'homme sur son épouse, la polygamie ou encore l'adultère. Au Niger, la tradition impose à l'homme la prise en charge complète de son épouse, le non respect de ce principe a eu pour conséquences la dissolution de nombreux mariages.
Les mariages ne sont pas faits pour être rompus, il est alors préférable de prendre son temps avant de se lancer, car quand on se marie, c'est “pour le meilleur et pour le pire”.
Par I.A

ENFIN...

Le Niger se qualifie à une phase finale de la coupe d'Afrique des nations. Après plus d'un demi-siècle d'attente, le Niger sera cette fois-ci de la partie. Fini le temps où nous allons venir nous asseoir devant les écrans et supporter d'autres équipes, à présent nous allons supporter notre équipe : le MENA du Niger. Et oui, en janvier 2012 le drapeau Nigérien flottera aux cotés des autres nations du football à l'occasion de la CAN Gabon-Guinée Equatorial Orange 2012. Comment en sommes nous arrivé là ? Récapitulons. Après le tirage au sort pour ces qualificatifs, le MENA s'est trouvé dans le groupe G avec la Sierra Leone, l'Afrique du Sud, les pharaons d’Egypte. Premier match Afrique du Sud -Niger 2-0. Nous n'allons commencer proprement ces qualificatifs qu'ici à Niamey le 10 octobre 2010 où à l’occasion de la deuxième journée, " le fleuve Niger englouti le Nil " En d'autres termes, le Mena brise le mythe égyptien en les battant 1-0.
27 Mars 2011 toujours au stade général seyni Kountché, l'équipe siérra léonaise s'est inclinée 3-1 à lors de la troisième journée, le Niger occupe alors la deuxième place du groupe avec 6 points. Nous avons perdu en match retour 1-0 en sierra Leonne le 4 juin 2011 mais gardons toujours la deuxième place. Le 3 septembre, les sud africains ne ferront pas l'exception, ils s'inclinent 2-1 face au MENA ici même à Niamey. Nous nous reclassons alors premier du groupe avec 9 points et préparons sereinement la sixième et dernière journée de ces préliminaires prévue pour le 7 octobre en face des égyptiens chez eux, cette journée s'avère très décisive. Une rencontre que nous allons finalement perdre 3-0 malgré toutes nos occasions de but.A la fin de ce match, nous étions tous triste, déçu et découragé. Certains des joueurs commencaient déja à demander pardon au peuple nigerien. Pour nous avec cette défaite on ne peut prétendre se qualifier. Jusqu'à ce que d'autres événements viennent changer la done.
Dans l'autre match du groupe, le résultat du match qui s'est soldé sur un score nul et vierge entre l'Afrique du Sud et la Sierra Léone allait sceller définitivement le sort du groupe G. A égalité de points, 9 points chacun, le Niger, l'Afrique du sud et la Sierra Léone ont été départagé par les points pris lors des confrontations entre eux comme le stipule le règlement de la compétition en son article 14.
Par conséquent, le Niger garde la 1ère place et se qualifie directement. La qualification acquise malgré la lourde défaite au Caire est méritée. Les nigériens ont accompli un grand exploit en finissant 1er de leur poule comportant l'Egypte tenante du titre et septuple vainqueur (record absolu) et l'Afrique du Sud qui vient d'organiser la coupe du monde 2010. A leur retour à Niamey, les joueurs du MENA national ont été accueilli en héros nationaux et un grand concert leur à été offert au palais des congrès.
Cependant, la défaite du Caire constitue un avertissement pour le Niger.
Il sied maintenant de tirer les enseignements en toute lucidité pour renforcer ce qui a marché durant ces éliminatoires et corriger les failles constatées afin d'aller encore de l'avant.
Car il reste du chemin.

Le plat favoris des jeunes

Le niébé occupe une place importante dans l'alimentation des populations nigériennes en particulier chez les jeunes qui en font leur compagnon dans les fadas et autres lieux de rencontre. Parmi les différentes manières de préparer le niébé, il ya surtout deux qui ont beaucoup intéressés les jeunes à savoir celle qu'on appelle " niébé " qui est préparé avec du riz et celle appelée " watché Hari-Hari " ou " ka'aba " qui est mélangé soit avec du gari soit avec la mayonnaise et du pain. Quelque soit la manière dont elle est préparée, l'huile le piment, l'arome, l'oignon, et dans la mesure du possible la sardine à huile sont les ingrédients nécessaire pour accompagner notre plat. Que sa soit dans la journée ou à une certaine heure tardive de la nuit, autant que faire se peut, les jeunes cotisent leur sous afin que la marmite soit posée. Aujourd'hui, on peut affirmer sans se tromper que les garçons maitrisent la préparation du niébé mieux que les filles. Cependant, lorsqu'ils ne disposent pas assez de temps ou lorsqu'il ya assez de moyens, ils font recours au " watché Hari-Hari " dont le commerce est devenu très florissant. En plus, le niébé est devenu un plat qu'il faut ajouter dans les budgets des cérémonies de mariages et baptêmes. En effet, à la veille de ces évènements, les jeunes exigent que le niébé soit posé lors du veillé nocturne. Mieux, le niébé est le seul plat que les jeunes peuvent manger autant de fois sans se lasser en témoigne le sérieux qui les anime lorsqu'il faut décider pour poser du niébé. Ainsi pour la petite histoire, un gars après le voyage de ses parents s'est retrouvé seul avec la bonne à la maison. Le premier jour, elle se présenta devant le gars pour savoir le plat qu'elle devait préparer pour midi et sans hésiter celui-ci lui répondit niébé ; le soir pour la même question la réponse n'a pas changé. Le lendemain, de bonne heure la bonne se présenta à nouveau devant le gars pour le menu ; après quelque hésitation il lui dit de préparer du niébé et c'est ce qui fut fait. Le soir elle se présenta pour le menu mais cette fois si il lui répond par une question : qu'as-tu préparé ce matin ? Elle répondit niébé et il lui dit d'aller préparer la même chose. Le 3ièm jour comme elle pouvait s'y attendre le plat du jour était niébé ; discrètement elle déposa sa tasse, s'enfouit et notre ami ne la verra qu'à l'arrivée de ses parents et celle-ci n'a pas eu du mal à se faire comprendre par sa patronne. Malheureusement on assiste à une flambée des prix des produits du niébé d'où une implication de tous s'avère nécessaire afin que le niébé aussi ne soit pas un plat réservé.

Par Adam SANOU

“La militarisation“de l’emploi des jeunes

Le fort taux de chômage que vivent les jeunes est de plus en plus devenu un phénomène de société. En effet, le chômage touche toute la jeunesse nigérienne. Cela, provoque une ruée des jeunes vers le métier militaire ou para militaire. Il est devenu évident que la majeur partie des jeunes aspirent à rejoindre l'armée et les autres corps. Cela s'explique par le fait que ces corps offrent une sécurité d'emploi pour les jeunes. Aussi, du point de vue du niveau scolaire, il est plus aisé d'accéder aux métiers des armées qu'aux autres métiers. Cependant, cet état de fait constitue un problème pour la future élite de ce pays. En effet, le fait que pour intégrer le métier militaire, il n'est pas exigé d'avoir des diplômes universitaire, les jeunes se contentent d'avoir le minimum scolaire. Ils ne sont pas trop intéressés par l'idée d'études supérieures. Cela, à la longue risque de répercuter sur la quantité de cadres compétents devant servir le Niger. Il s'avère alors nécessaire que l'Etat soit regardant par rapport à cette situation.

Interdiction de vente du carburant dans la rue : Quelle alternative pour les revendeurs

Il vous souviendra que lors d'un Conseil des ministres, il a été décidé d'interdire la vente du carburant illégale dans les rues de Niamey (qui proviendrait du carburant fraudé) . L'interdiction de vente de ce carburant vient à point nommé car il contribuera à améliorer les recettes de nos finances publiques et aussi à éloigner ces jeunes des produits hautement dangereux. Mais seulement voila, ce métier fait parti de l'une des principales activités des jeunes poussés pour la plus part par le manque crucial de job. La vente de ce carburant fait vivre beaucoup de familles. parmi ces revendeurs il y en a ceux qui ont fuient les combats en terre Libyenne..Ll'un d'entre eux s'etait confié à nous en ces termes : "les autorités nous ont dit de revenir à la maison et qu'il y aura du travail pour tout le monde, une fois revenu, nous n'avons rien vu. pour ne pas rester sans rien faire on s'est mi à revendre ce carburant qu'on achète auprès des stations. Aujourd'hui ils nous disent de ne plus pratiquer ce métier, que veulent-ils qu'on fasse?
combien sont-ils comme ce jeune homme? certainement beaucoup. Alors, cette mesure doit être suivie d'une proposition concrète de réorientation vers d'autres activités, surtout quand on sait que le Chef de L'Etat a promis 50 000 emplois.

Par Moctar HAMIDOU

LA REPARATION DES MOTOS

Depuis un certain temps, on constate multiplication des ateliers de réparation des motos. Cela peut s'expliquer par deux raisons pincipales. D'abord par ce que le mot chômage rime avec la jeunesse, la plus part de ces mécaniciens sont des jeunes. Poussés par le problème d'emploi, ils se dirigent vers cette profession. Ensuite par ce que " les motos chinoises" moins chères envahissent nos marchés. Ce qui du coup provoque l'agrandissement du parc des engins à deux roues, nécessitant par conséquent un grand nombre de réparateurs pour leur entretien. Pourtant, en remontant de quelques années en arrière, on constatera que ce métier tout comme celui de vulcanisateur étaient laissés aux expatriés, mais aujourd'hui les jeunes nigériens sont les plus nombreux. En prenant conscience qu'il n'y a pas de sous métier, ces jeunes se rendent utile à eux-mêmes et à la société toute entière qui a tant besoin de la jeunesse pour son développement.
Par la Rédaction

20 ans aprés la conference nationale : le bilan

La conférence nationale fait partie de l'histoire d'un peuple et d'un pays digne d'être célébrée et commémorée, c'est un pan du passé de la nation qui mérite d'être ressassé. Les premières autorités de la 7ème République ont le mérite aujourd'hui d'y avoir pensé et d'y consacrer du temps, de l'énergie et de l'argent. Cependant, la principale question qui vient à l'esprit de ceux qui ont vécu ces moments d'extase démocratique est : quelles sont les acquis de la conférence et que sont-ils devenus à l'épreuve du temps ? D'ailleurs, les réponses à une telle question intéresseraient aussi des millions de jeunes d'après conférence aujourd'hui sur le point d'être dans la vie active. Oui, 20ans après, qu'est-ce qui reste de l'héritage de la conférence nationale ? Pas grand-chose, disons le tout net. Cela n'enlève en rien au mérite de la conférence nationale. Cette dernière a été l'aboutissement d'un processus et le point de départ d'un autre, c'est-à-dire le fruit d'une aspiration légitime et populaire menée par les forces vives de la nation, les forces progressistes mais aussi, le début de la formalisation de la démocratie au Niger. La conférence Nationale souveraine a été l'occasion unique et historique d'un débat ouvert et franc entre toutes les composantes de la nation, elle a libéré la parole et les opinions, elle a conduit à l'installation d'un contexte démocratique. Les acquis formels de la conférence nationale s'arrêtent là. 98 jours d'empoignades, de débats, de discussions mais aussi (reconnaissons le) de déchirement étaient nécessaire à l'époque pour partir sur des nouvelles bases. Mais apparemment insuffisant pour apporter le vraie changement auquel aspirait légitimement le peuple de la nation nigérienne. En effet, il aurait fallu que les acteurs aillent au-delà des désidératas conjoncturels pour faire une vraie révolution. Une révolution dans les mentalités, une révolution dans les mœurs sociopolitiques, une révolution dans les actes. Cette révolution, les nigériens n'ont jamais pu la réaliser en 20ans malgré les bonnes résolutions de la conférence nationale souveraine et le chemin qu'elle semblait avoir pourtant tracé. Les nouveaux maitres se sont confondus à ceux d'hier, les sauveurs ont repris les habilles des anciens bourreaux. Aujourd'hui, comme avant la conférence nationale, l'impunité est érigée en règle, la corruption en vertu. Le développement socioéconomique et le bien être qu'on a promis aux nigériens restent un mirage. Le pays n'a jamais pu décoller de la dernière place du classement de l'indice de développement humain. Même le processus démocratique qu'on disait irréversible à connu plusieurs assauts. Trois coups d'Etat suivis de trois transitions, quatre Républiques et autant de constitutions épuisées en seulement 20 ans. Heureusement, le peuple à tenu bon, il reste debout malgré les déceptions, malgré les rêves brisés et les promesses non tenues. Peut être que ce régime va changer les choses, peut être que la 7ème République est la bonne. En tout cas, elle s'est largement inspirée des erreurs du passé dit-on. Cette fois pour tirer un bilan, le vœu des nigériens ce que le prochain rendez-vous ne soit pas dans 20 ans mais en 2016 date des prochaines élections générales.

Par Abdourahamane
YOUNOUSSA

LE NIGER

Empruntant son nom au grand fleuve qui le traverse sur 550 Km, le Niger est un pays sans littoral, s'étirant entre le Sahel et le Sahara. Cette position géographique fait du Niger le trait d'union entre l'Afrique subsaharienne et le Maghreb. Immense territoire de 1.267.000 Km², le Niger compte 15.306.252 habitants, repartis sur à peine le quart de sa superficie, soit une densité de 11,6 habitants par Km². Le vaste Sud, désertique et montagneux, abrite très peu de population. Les terres de l'Aïr, ont jadis vécu les premiers frémissements de l'Humanité, en témoigne le cimetière des dinosaures à Aderbisnate. Humides et verdoyants aux premiers âges, l'Aïr et le Ténéré sont de nos jours habités exclusivement par les Touaregs. Peuple nomade et guerrier, les touaregs vivaient de razzias ; les différentes sécheresses ont poussé certains d'entre eux à la sédentarisation. Au Sud, se trouvent les grandes cités Haoussa. Peuplant d'anciens royaumes indépendants, disséminés dans une grande partie de l'Ouest Africain, les Haoussa sont d'habiles commerçants. L'hégémonie des Etats Haoussa prit fin au 19ème siècle suite aux assauts Peulhs menés par Ousmane Dan Fodio. Les Haoussa composent à moitié la population du Niger.
Les Zarma et les Songhaï, vivent le long du fleuve jusqu'aux confins de la frontière du Bénin. Agriculteurs, pécheurs et éleveurs, les Zarma et les Songhaï partagent une grande similitude dans leur mode de vie. Ils seraient venus du Mali sous la conduite du Zarmakoye Sambo plus connu sous le nom de Mali-Béro. Les Peulh, les Kanouri, les Gourmantché, les Toubou, les Arabes constituent les autres ethnies du Niger. La vie de ce pays en plein cœur du Sahel est rythmée par la cure salée, le Sharo, le Gueroual, la Fantasia Kanouri, autant de fêtes de réjouissance populaire. L'Air, le Ténéré et le parc du ''W'' relèvent du patrimoine mondial, faisant du Niger une destination touristique de choix. Ancienne colonie Française, le Niger est indépendant depuis le 3 Aout 1960. Au Niger plus de 52% de la population a moins de 15 ans. Inégalement repartie sur le territoire national, cette population est à 80,2% rurale, contre seulement 19,8% dans les centres urbains. D'où un fort besoin en investissements dans les structures sociales de base.
Malgré la faiblesse de son économie, le Niger réalise d'encourageants progrès dans ses efforts tendant à améliorer les conditions de vie de ses habitants :
- Un taux de couverture sanitaire globale de 71,06%
- Un taux de couverture en infrastructures hydrauliques de 62%.
Ce pendant, venez voir là où par exemple:
La tradition riche de la culture du Niger est bien préservée par le Gouvernement du Niger. Ce beau pays où les visiteurs reçoivent une vision de la culture du Niger aux festivals colorés. Une nation où l'Islam est la religion prédominante. Ce pays qui accueille toujours la participation des gens d'autres religions aux festivals traditionnels. Les Chrétiens du Niger peuvent apprécier le festival de Noël dans le même esprit que les Musulmans prennent part aux festivals de l’Islam. Les arts et la musique du Niger avec leurs formes différentes ajoutent le prestige à la culture nigeriénne. L'étalage des équipements de musique, l'art ancestral, les armes dans les musées du Niger exposent la tradition du Niger à la jeune génération et aux touristes étrangers.

En dépit de la détresse économique, les nomades du Niger contribuent toujours à la culture Nigeriénne. Les nomades qui vivent grâce au bétail ont été la source importante d'art et de musique au Niger. Les festivals annuels traditionnels comme la Cure Salée et le Hotungo sont tenus jusqu'à cette date par les nomades. Cet étalage riche de la culture nigeriénne attire des touristes dans leur grans nombre chaque année.

L'Art Rupestre au Niger était toujours l’un des repères de ce pays. Une évaluation de l'âge préhistorique peut déterminér des gravures Rupestre au Niger. Cette forme unique de culture dans les clairières a aussi été une inspiration pour les poètes depuis une éternité.

Par Abdoul Nasser ANOU

dimanche 14 août 2011

QUE PENSEZ VOUS DE FACEBOOK?

’Facebook’’ est un réseau social, c’est-à-dire que vous créez un compte gratuitement et en échange vous obtiendrez une page à votre nom, qui vous permettra de partager des conseils, des photos ou vidéos avec vos amis.
Tout ce que vous ajoutez sur votre profil, peut être visible par vos amis, si votre profil est privé ou par tout le monde, si vous décidez de mettre votre profil en public. Vous devez donc faire attention à tout ce que vous dites, car suivant vos propos, certaines situations peuvent déraper.
• Si vous ne savez pas gérer votre temps, vous risquez de passer de longues heures, à lire les profils de vos amis ou à mettre à jour le vôtre.

• Faites attention, à ne pas divulguer trop d’informations personnelles, si vous ne souhaitez pas être harcelé par certaines personnes (un client déçu par exemple).
VOICI DE MANIERE RAMASEE CE QUE NOUS POUVONS DIRE SUR CE RESEAU. ET VOUS QUE PENSEZ VOUS DE CE FACEBOOK

?

mardi 19 juillet 2011

L'EDITORIAL DU N° 001

Trois mois après le premier numéro, les jeunes reprennent la plume pour continuer le combat qu’est celui d’informer, de former et de sensibiliser cette frange catégorie de la population. S’Il est vraie que le développement d’un pays passe par l’implication de tous les citoyens, la jeunesse à (nous ne cesserons de le dire) une grande part de responsabilité. Mais lorsqu’elle est en « panne », elle ne pourra réellement accomplir cette mission. Qui sera le mécanicien à même de la « réparer » alors ? Si d’aucuns estiment que c’est à quelqu’un d’autre que revient ce travail, nous rétorquons pour dire le contraire. C’est plutôt aux jeunes de connaitre leurs maux et discuter entre eux afin de trouver d’éventuelles solutions. La jeunesse doit comprendre la condition de vie des jeunes puisqu’elle la vie tous les jours. Ce magazine, nous l’avons voulu innovant à travers ses acteurs, mais aussi à travers le public cible et son contenu : Il est produit par les jeunes dans le but de réunir la jeunesse autour des différents sujets touchant tous les aspects de la génération consciente. La jeunesse, c’est la clef du développement, de la paix, et de tout autre atout qui fera émerger nos Etats. Les jeunes doivent se battre pour montrer qu’ils ne sont pas à négliger. Néanmoins, ce combat n’est pas un combat de violence, ni d’armes ou même de quelque politique inégalitaire soit-elle. Notre combat est un combat d’idées, d’actions concrètes qui cultivent la paix et la tolérance. Nous avons la ferme conviction que si les jeunes s’unissent et comptent sur leurs propres efforts, ils parviendront à réaliser ce vœu. Ensemble pour une jeunesse dynamique.
BONNE LECTURE !!!

Pourquoi les jeunes n’accèdent-ils pas aux postes de responsabilité ?

De nos jours, obtenir un boulot pour un jeune fraichement formé, diplôme en main n’est pas chose facile. Les entreprises sont très exigeantes en termes de conditions d’embauche et peu de jeunes arrivent à y répondre. Et lorsqu’ils parviennent cahin-cahen à dénicher un travail, ils ont du mal à évoluer pour occuper un poste de responsabilité. Bien entendu, les opinions sont multiples et divergent sur les raisons d’une telle situation. Voyons alors ce qu’en pensent les premiers concernés. LES JEUNES S'EXPRIMENT

Maman Sani JUSTINE, 31 ans : Nous avons toujours prônés l’idée selon laquelle nous sommes délaissés, marginalisés… sans évoquer que nous avons parfois une grande part de responsabilité dans cette affaire. Quand durant toute votre formation, vous étiez habitués à la facilité (tricherie, corruption, faux diplômes …), il est tout à fait normal que vous n’accédez pas à un poste de responsabilité par ce que vous êtes incompétent.
Ismaël FALKE, 27 ans : les jeunes n’accèdent pas à des postes de responsabilité par ce que les vieux ne veulent pas quitter et faire palace à la jeunesse. Ces jeunes compétents, qui sont les futurs dirigeants de ce pays.
Samir HAROUNA, 16 ans : Moi je pense que pour mériter un poste de responsabilité, l’expérience à elle seule ne suffit pas. Il faudrait aussi être mure d’esprit. Car on ne peut dire à une personne de gérer tout un monde de gens quand elle-même n’arrive pas à gérer sa propre vie.
Mahamadou ALI, 20 ans : Pour accéder à des postes de responsabilités, les mots tels que : show, fête, sortie… doivent être effacés de notre vocabulaire. Ce qui n’est pas prêt d’être réalisé. On a toujours cette idée selon laquelle nous sommes jeunes et que nous devrons par conséquent profiter de la vie.
Bachir Malam NAMAIWA 22ans : les jeunes sont belle et bien compétent, mais nous manifestons parfois une certaine paraisse qui peut nous pénaliser. Bien qu’on a souvent assistés à une politique de parents amis et connaissances (P.A.C)
Ahmed ALIMANE, 18ans : Quand les critères qu’on impose aux jeunes diplômés pour accéder à un travail sont rigides, ne soyez pas surpris de voir que peu de jeunes occupent des postes de responsabilité dans nos administrations.
Zanguina IBRAHIM, 23 ans : je pense que c’est dû par le fait que les vieux ne veulent pas céder la place, or on ne peut pas qualifier quelqu'un d’incompétent du moment où on ne l’a pas vu passer à l’œuvre. Alors il faudrait que cette jeunesse soit prise en compte et que le patriotisme nous guide dans nos actions.
Agalizé DJAMILOU, 25ans : les jeunes n’accèdent pas aux postes de responsabilités à cause de la corruption qui gangrène notre société. Nous avons aussi constaté que les retraités ne font que réoccuper leurs anciens postes.
Maman Wada Abdel Nasser, 23ans : Les jeunes n’occupent pas des postes de responsabilités par ce qu’ils sont pourris et vivent avec une conscience de facilité : la corruption.
Omar SIDICK, 40ans : On ne doit pas se voiler La face, c’est l’attitude de certains jeunes qui n’encourage pas nos dirigeants à nous octroyer des postes de responsabilité. Comme le dit un adage local : « c’est un seul grain qui gâte tous les autres » changeons de comportement, peu être que nos dirigeants cesseront de nous regarder avec méfiance. Kaminou BINTA, 19ans : Les jeunes sont là, ils n’attendent que d’être appelés à servir ce pays, pourtant les « anciens » veulent toujours rester aux commandes ce qui du coup provoque un sérieux embouteillage sur le marché de l’emploi.
Hasseye B. ISMAEL, 23ans : A mon avis c’est par ce que les dirigeants n’ont pas confiance en nous. De plus, on peut souvent constater que ceux qui gouvernent ont formés un cercle et n’intègrent que leurs parents, amis et connaissances.
Kolsia MAWSI, 22ans : A mon avis, cela est du à trois raisons. Il y a d’abord l’immaturité des jeunes qui n’arrivent pas à gérer ces postes lorsqu’on les leur accorde, ensuite les vieux qui ne veulent pas aller en retraite. Enfin, on demande toujours l’expérience bien qu’on ne peut pas acquérir cette expérience sans être sur le terrain, possibilité qui ne leur est pas accordée.
Seyni NAFISSATOU, 24ans : les jeunes n’arrivent pas à accéder aux postes de responsabilités pour la simple raison que les anciens ne veulent pas quitter les postes. En plus, ils pensent que les jeunes sont inexpérimentés, ce qui n’est pas le cas.
Nassirou ZEINABOU, 28ans : Ce que je vais dire va surprendre beaucoup de jeunes. Je ne pense pas que les vieux ne veulent pas céder la place à nous jeunes par ce qu’ils veulent toujours diriger. Non, pour moi ces vieux n’ont toujours pas confiance en nous, ils ne veulent pas prendre le risque de laisser le destin de ce pays dans nos mains tant qu’ils n’ont pas l’assurance que nous allons le gérer convenablement. Alors c’est à nous de les convaincre.
Hima ABOURAHAMANE, 24ans : Le système actuel de gouvernance dans nos pays ne favorise aucunement pas l’accès des jeunes diplômés à des postes de responsabilités pour lesquels ils ont été formés.
Issa IBRAHIM, 23ans : Au Niger, les jeunes sont certes nombreux et dotés de diplômes leur permettant d’avoir des postes clés, mais notons bien que nos supérieures ont une expérience professionnelle et une maturité. Ce que la majorité des jeunes n’ont pas.
Laouali MARIAM, 33ans : Tant que l’administration reste politisée, les jeunes ne pourront accéder à des postes de responsabilités. Bien que ce soient les jeunes qui sont utilisés pendant les campagnes électorales, on constate dans la plus part des cas qu’ils ne gagnent rien après ces élections.
Idrissa Moussa BACHIR, 20 ans : les jeunes n’accèdent pas aux postes de responsabilité par ce qu’il y a de plus en plus une politisation de nos administrations.
Tamsoudima Adam Sanou, 21ans : pourquoi les jeunes sont-ils pressés de commander leurs parents ? nous pouvons avoir de gros diplômes mais pour occuper un poste de responsabilité, l’expérience et la sagesse doivent toujours nous accompagner et elles ne s’acquièrent qu’avec le temps. Je ne dis pas que c’est la vraie ou la seule raison mais c’est celle que je me fais et je pense qu’elle est valable jusqu’à une certaine limite


Persistance des anciens à rester aux commandes, immaturité et inexpérience des jeunes… autant de raisons qui ne permettent pas aux jeunes d’accéder aux postes de responsabilité. Pourtant le peu de jeunes qui ont la chance d’y accéder font honneur à la jeunesse. Il faudrait alors que les vieux sachent qu’il est grand temps que les jeunes fassent leur preuve. Mais cela doit s’accompagner d’une jeunesse dynamique et convaincu que seul le travail paye. Enfin, nous osons espérer qu’avec les nouvelles autorités qui luttent contre la dépolitisation de l’administration par le biais du Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat, et la réactualisation du Conseil National de la Jeunesse, les jeunes seront mieux considérés. LA REDACTION. VOUS AUSSI, DONNEZ VOTRE AVIS

LA JEUNESSE PIVOT DE LA RENAISSANCE DU NIGER

Pour la 5ième fois consécutive de son histoire le Niger investissait le 7 Avril 2011 son quatrième président démocratiquement élu. Issoufou Mahamadou 59 ans sorti vainqueur des élections présidentielles du 12 mars 2011, avec prés de 58% des voix.
Dans le discours d’investiture il à donné les grandes lignes de son ambition pour le Niger des ambitions réelles dont la réalisation donne une grande place à la Jeunesse. Tous d’abord dans le domaine de l’éducation Issoufou MAHAMADOU à annoncé la rendre gratuite accessible à tous et obligatoire jusqu'à l’âge de 16 ans et d’y investir le quart des ressources budgétaires dans ce secteur durant les 5 ans à venir. Chaque année 2500 classes seront construites et 2500 enseignants formés. Pour répondre promptement à la question du chômage des jeunes, des médecins, infirmiers et de sages femmes seront recruté dès cette année à la fonction publique. Recrutement des jeunes aussi dans les secteurs de l’Agricultures l’élevage et les régies financières.
Dans tous les chantiers de développement annoncé à l’exemple du barrage de Kandadji , les cimenteries de Salka Dalma et de Kaou , ainsi que le pétrole de Diffa et la mine Uranifère d’Ymouraren la jeunesse nigérienne sera largement mise à contribution . Par Moustapha ZONGOMA

L'AFRIQUE DOIT BOUGER

Les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) adoptés en 2000 par 189 Etats membres de l’ONU, ont convenus d d’atteindre d’ici 2015 sont les suivants :
• Réduire l’extrême pauvreté et la faim ;
• Promouvoir l’égalité dégénère et l’autonomisation des femmes ;
• Assurer l’éducation pour tous ;
• Réduire la mortalité infantile ;
• Améliorer la santé maternelle ;
• Combattre le VIH/SIA, le paludisme et les autres maladies ;
• Assurer un environnement durable ;
• Construire un partenariat mondial pour le développement.
Même si les progrès accompli en Afrique sont considérables, il reste encore un long chemin à parcourir. Selon le rapport du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur les OMD : 50 des travailleurs en Afrique sub-saharienne vivent avec moins d’un Dollars US /jour, une femme meurt en couche toute les deux minutes et plus de 15% des enfants n’atteindront pas l’âge de 5ans.
Avec ces chiffres effrayant, la question est de se demander quel sera le sort de l’Afrique dans les prochaines années à venir ? Un développement durable sera-t-il possible en Afrique ? Tant de questions qui suscitent des réponses. L’Afrique doit bouger, l’Afrique peut bouger et l’Afrique va bouger, si les africains et surtout la jeunesse qui à elle seule constitue 66% de la population se met au travail. Cette jeunesse est l’actrice indispensable au processus de développement en Afrique. Les jeunes sont les vrais leaders qui doivent faire émerger l’Afrique et forger le développement d’aujourd’hui et de demain.
Comme l’a affirmé le Président américain Barrack OBAMA à la jeunesse africaine lors de sa visite en juillet 2009 à Ghana et au forum de Washington qui à vu la participation de 120 jeunes issus de la société civile africaine : « le monde sera ce que vous ferez et que l’avenir de l’Afrique appartient aux africains »
L’Afrique doit donc prendre son destin en main en comptant sur cette jeunesse qui doit promouvoir le travail et en ayant l’esprit d’innovation. L’Afrique ne doit plus garder cette image qui est de tendre la main et d’être essentiellement dépendante de l’aide extérieure. Si des pays comme la Chine et le Japon ont atteint un stade de développement miraculeux et voir de puissances économiques mondiales bien que meurtris par les conséquences des guerres. Il ne serait pas impossible aussi pour l’Afrique d’atteindre ce cap qui est le développement et l’évolution.
Alors ensemble travaillons et relevons le défit des OMD afin de réaliser le rêve d’une Afrique qui gagne.
Par Fatimé Zara MARDAKLI

vendredi 11 mars 2011

CAN 2012 : QUELLES SONT LES CHANCES DE QUALIFICATION DU MENA?

Depuis son sacre du 14 novembre dernier à l’occasion du tournoi de l’UEMOA organisé ici même, et Après avoir atteint les quarts de finale du CHAN. Le MENA poursuit sa bonne série dans les qualificatifs comptant pour la CAN ORANGE 2012 en battant les siéra léonais 3-1 à Niamey et après avoir fait incliner les triples champions d’Afrique 1-0. C’est ainsi qu’un grand nombre de spécialistes du ballon rond voient l’équipe nigérienne différente de celle des années précédentes et par conséquent pouvant faire parler d’elle dans le groupe G. pourtant avant le début de ces qualificatifs, beaucoup croyaient que le MENA ne partait que « pour la forme ». Compte tenue de l’avancée significative de notre onze national, nous avons approchés le sélectionneur national Harouna Doulla afin de connaitre les chances de qualification de l’équipe nigérienne à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Il faut souligner que nous l’avons rencontré avant leur départ pour Freetown (Siéra Leone) où ils partaient jouer le match comptant pour la quatrième journée des qualificatifs.
La Plume des Jeunes : comment se porte le MENA ?
Coach H. DOULLA : le MENA se porte bien, tout le groupe est en bonne santé, nonobstant deux joueurs qui sont blessés à savoir Maazou et Mohamed.
La Plume des Jeunes : parlez nous de vos derniers matchs.
Coach H. DOULLA : Nous avons livré notre premier match dans ces qualifications en Afrique du sud. Il faut dire que cette rencontre a eu lieu pendant le mois de carême. Les joueurs qui pendant les entrainements jeunaient étaient épuisés. Ont peut dire que ce sont les circonstances dans les quelles étaient intervenues cette rencontre qui nous ont pénalisées et nous ont fait perdre ce match 2-0 en faveur des BAFANA BAFANA
La deuxième rencontre qui avait eu lieu sur nos installations le 10 octobre 2010 contre l’Egypte et coïncidant avec une période où le groupe avait récupéré, fut toute une surprise. En effet, nous avons pu battre 1-0 l’équipe qui jusqu'à cette date était restée invaincue pendant 7 ans.
La troisième journée nous a opposées aux sierras léonais ici même au Niger le 27 mars 2011. Je dois l’avouer, l’équipe de la sierra Leone était une équipe que je redoutais personnellement. La preuve, ils nous ont malmenés pendant toute la période de la première mi-temps avant qu’on ne se ressaisisse et remporter le match 3-1.
Actuellement nous sommes dans les préparatifs de la

quatrième journée qui nous opposera aux sierras léonais chez eux le 4 juin.
La Plume des Jeunes : Comment se passent ces préparatifs ?
Coach H. DOULLA : Nos préparatifs se font sur deux phases d’abord nous avons regroupés tous les locaux qui sont au nombre de dix et avons aussi fait appel à treize autres de l’extérieurs. La seconde phase est que nous allons nous retrouver en Guinée pour d’autres préparatifs plus intenses. Notre prochain match compte beaucoup dans ces qualificatifs, c’est pourquoi nous devrons beaucoup nous y mettre.
La Plume des Jeunes : quel est votre objectif dans ces qualificatifs ?
Vous qualifier ou tout simplement avoir une place acceptable ?
Coach H. DOULLA : Lorsque nous nous engageons dans une compétition surtout quand c’est l’espoir de tout un peuple qui pèse sur nos épaules, notre premier objectif serait évidement de se qualifier et pourquoi pas être ce petit groupe qui bousculera les grands à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
La Plume des Jeunes : Quelles sont alors les chances de qualification du MENA à la prochaine CAN ?
Coach H. DOULLA : Avec une place de deuxième derrière les sud africains dans notre poule, je dirais que nous avons pratiquement 50% de chance de nous qualifier. De plus, nous avons une équipe jeune et dynamique ceci sera un atout qui nous permettra d’y parvenir.
La Plume des Jeunes :

votre mot de la fin
Coach H. DOULLA : Mon mot de la fin, ce serait de dire aux nigériens d’y croire et nous soutenir, quant à nous, nous nous battrons pour satisfaire tout ce monde qui est mobilisé derrière nous.
Au terme de la quatrième journée, le Niger à été battu par la Siéra Leone 1-0 et les sud africains sont parti arracher un nul (0-0) en Egypte. Bien qu’ayant perdu la rencontre de la quatrième journée, notre équipe nationale reste toujours dans la course avec 2 victoires et 2 défaites. Le Niger se place 2e du groupe (6points) derrière l’Afrique du sud (8points) et a aussi deux matchs à jouer dont l’une se disputera à domicile. Alors, nous exhortons le public nigérien à sortir massivement supporter le MENA par ce que le public, c’est le douzième adversaire.
La prochaine sortie du MENA est prévue pour Septembre 2011 au stade General Seyni KOUNTCHE face à l’Afrique du sud.

ELLE : LA FEMME

D

e plus en plus les hommes craignent LA domination de LA gente féminine sur LA terre. S’il faut tenir compte de l’article du terme, je ne vois aucun inconvénient à ce qu’on leur accorde UNE domination.
De toutes les façons, LA vie, LA logique, LA sérénité et même LA volonté appartiennent aux femmes. Elles auraient pu développer LA science et canaliser LA force si les hommes n’avaient pas créé LE mal.
Pourtant LA vie de nos jours à besoin d’UNE grande harmonie, d’UNE quiétude et d’UNE paix dans LA compréhension. Mais au lieu de cela, LE diable a semé LE trouble et LE désaccord dans nos cœurs. Résultat, nous vivons UN enfer. Ainsi, je pense qu’un projet de développement (toujours des projets pourquoi pas UNE réalisation ?) aussi grand soit-il qui ne prend pas en compte LA dimension féminine, risque de rencontrer un
échec formidable. Aucune des expériences du passer ne peut nous prouver le contraire.
Les femmes possèdent LA compétence nécessaire à LA résolution et LA gestion du sinistre de nos cœurs. Grace à LA tendresse à LA grande affection qu’elles nous donnent depuis le bas âge, elles représentent LA source de LA prospérité de l’humanité. Ne méritent –elles pas UNE responsabilité ?

Peut être qu’un jour, les hommes mettront de coté le complexe de supériorité pour comprendre que LA qualité de LA vie passe par UNE participation effective de la femme aux affaires.
PAR UNE ANONYME